Rencontre avec l’association du Pulaar

Suite à un premier contact avec l’association le mois de Juliette . Nous avons rencontré deux familles de l’association. Nous avons présenté les projets dirigés par AThEME et Bilingualism Matters@Nantes ainsi que les objectifs.

Nous nous somm001es aperçu que la plus part des parents parle au moins deux langues (Pullaar et français) et certains parlent en plus deux ou trois dialectes de Guinée. Ils disent qu’ils parlent français la plus part de temps et Pulaar à la maison avec ses enfants.

Ils nous ont parlé un peu de ses expériences. Par exemple,  un papa expliquait «  même à la maison ça nous arrive de parler en français parce qu’il y a des mots qu’ont emprunt du français. Donc, souvent c’est plus facile de parler en français avec les enfants.»

Un jeune homme né en Guinée nous expliquait que la première barrière en France a été la langue.  Même s’il avait fait l’école en français en Guinée, il a mis du temps à s’adapter au français parlé en France.  «  Parfois je ne s003uivais pas  le professeur parce qu’il allait trop vite. Mais ça allait petit à petit.»

« Je trouve que le Pulaar chez les enfants ici n’est pas le même, ils n’ont pas tout le v
ocabulaire de base comme leur parents »

Après la discussion avec les adultes, nous avons préparé un jeu pour les enfants. Le loto avec des images. Donc, un adulte prenait une image au hasard et Il disait le nom de l’image en Pulaar (pu bien la description de l’image en Pulaar vu qu’il exist006e des mots qui n’existent pas dans sa langue) alors que les images de loto étaient toutes écrites en français. Ainsi les enfants devaient entendre le mot ou la description de l’image en Pulaar pour associer à une image dans leurs feuilles de loto.

Une activité qui a fait rendre compte aux parents de la réalité bilingue souvent oubliée. Finalement pour nous un petit pas dans l’objectif de sensibiliser les parents à propos du bilinguisme.

 


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